Home/ Bez kategorii / 3eme rĂ©cidive alcool au volant. leroy merlin click and collect. 3eme rĂ©cidive alcool au volant 3emerĂ©cidive alcool au volant casserole marque allemande. CALL TODAY: (671)646-3575 carte de rĂ©sident grecque comment percer un poteau en bĂ©ton conduitesous stupĂ©fiant , ordonance pĂ©nal , Forum droit penal routier code de la route ProcĂ©dures Sivous deviez ĂȘtre contrĂŽlĂ© pour une conduite sous l’emprise de stupĂ©fiant ou une conduite sous drogue, exigez le bĂ©nĂ©fice du droit essentiel Ă  la contre-expertise pour prĂ©server vos droits. LinkedIn. Twitter. Facebook. E-mail. Mes Notifications ; Messages du Village pour nos Membres ! Nouveau, voici les notifications personnalisĂ©es pour nos membres. Connectez-vous Cest ce qui ce fait pour la conduite sous l'emprise de produits stupĂ©fiants (il n'y a aucune notion de taux, c'est interdit et puis c'est tout). Alors pourquoi ne pas l'appliquer pour l'alcool. PS: si quelqu'un veut des prĂ©cisions sur le sujet, qu'il me laisse un message, j'y lechat et le soleil pdf About; FAQ; Contacts; Location Laconduite automobile et les drogues; Les drogues et l'Ă©cole; L'aide Ă  l'arrĂȘt; Se faire aider; Vrai / Faux Le dico des drogues À lire Ă  voir Les drogues et vous. Ma consommation est-elle un problĂšme ? Comment savoir si j'ai un problĂšme ? Personne ne sait, je n'ose pas en parler Je consomme Ă  moindre risque L'arrĂȘt. ArrĂȘter, comment faire ? Est-il possible d'arrĂȘter seul le YoPdD4h. Les pouvoirs publics sanctionnent de plus en plus durement la conduite malgrĂ© l’invalidation ou la suspension du permis de convient de distinguer deux cas de figure La conduite malgrĂ© l’invalidation du permis de conduire ce dĂ©lit, de plus en plus frĂ©quent devant les Tribunaux, concerne les automobilistes victimes d’une invalidation de leur permis pour solde de points nul et n’ont pas eu d’autre choix que de prendre la route pour leur activitĂ© professionnelle et conduite malgrĂ© la suspension du permis de conduire ce dĂ©lit concerne les automobilistes ayant fait l’objet, suite Ă  une infraction antĂ©rieure, d’une suspension du permis de conduire, et qui ont Ă©tĂ© interpellĂ©s au volant durant la durĂ©e de leur conduite malgrĂ© l’invalidation du permis de conduireCette infraction est constituĂ©e quand l’automobiliste est interpellĂ© au volant par les forces de l’ordre alors qu’il s’était vu notifier la dĂ©cision d’invalidation de son permis de conduire lettre 48SI. Cette infraction est un dĂ©lit, passible de poursuites devant le Tribunal Correctionnel, et est sanctionnĂ© par Deux ans d’ euros d’amendeL’interdiction de solliciter un nouveau permis de conduire pour une durĂ©e de 3 ans au plusLa confiscation du vĂ©hiculeAux termes de l’article L 223-5 du Code de la Route cas de retrait de la totalitĂ© des points, l’intĂ©ressĂ© reçoit de l’autoritĂ© administrative l’injonction de remettre son permis de conduire au prĂ©fet de son dĂ©partement de rĂ©sidence et perd le droit de conduire un vĂ©hicule. ne peut obtenir un nouveau permis de conduire avant l’expiration d’un dĂ©lai de six mois Ă  compter de la date de remise de son permis au prĂ©fet et sous rĂ©serve d’ĂȘtre reconnu apte aprĂšs un examen ou une analyse mĂ©dical, clinique, biologique et psychotechnique effectuĂ© Ă  ses frais. Ce dĂ©lai est portĂ© Ă  un an lorsqu’un nouveau retrait de la totalitĂ© des points intervient dans un dĂ©lai de cinq ans suivant le fait de refuser de se soumettre Ă  l’injonction prĂ©vue au premier alinĂ©a du prĂ©sent article est puni de deux ans d’emprisonnement et de 4 500 euros d’ personne coupable de ce dĂ©lit encourt Ă©galement les peines complĂ©mentaires suivantes 1° La suspension, pour une durĂ©e de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant ĂȘtre limitĂ©e Ă  la conduite en dehors de l’activitĂ© professionnelle ;2° La peine de travail d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral selon des modalitĂ©s prĂ©vues Ă  l’article 131-8 du code pĂ©nal et selon les conditions prĂ©vues aux articles 131-22 Ă  131-24 du mĂȘme code et Ă  l’article 20-5 de l’ordonnance n° 45-174 du 2 fĂ©vrier 1945 relative Ă  l’enfance dĂ©linquante ;3° La peine de jours-amende dans les conditions fixĂ©es aux articles 131-5 et 131-25 du code L’interdiction de conduire certains vĂ©hicules terrestres Ă  moteur, y compris ceux pour la conduite desquels le permis de conduire n’est pas exigĂ©, pour une durĂ©e de cinq ans au plus ;5° L’obligation d’accomplir, Ă  ses frais, un stage de sensibilisation Ă  la sĂ©curitĂ© routiĂšre ;6° La confiscation du vĂ©hicule dont le condamnĂ© s’est servi pour commettre l’infraction, s’il en est le ne peut que dĂ©plorer la sĂ©vĂ©ritĂ© des pouvoirs publics a rĂ©primer ce type d’infraction, qui souvent sont commises par des personnes ne pouvant faire autrement pour exercer leur mĂ©tier et Ă©viter de perdre leur existe cependant des procĂ©dures destinĂ©es Ă  vous permettre de rĂ©cupĂ©rer votre permis de conduireDans ce type d’affaires, le rĂŽle de l’Avocat en droit routier est double En premier lieu, analyser le dossier et, le cas Ă©chĂ©ant soulever lesdits vices de procĂ©dures afin d’obtenir la relaxe de son second lieu, de par son expĂ©rience des prĂ©toires et de la spĂ©cificitĂ© de cette matiĂšre, assurer au mieux sa dĂ©fense devant le Juge afin d’obtenir la sanction la plus faible possible et lui permettre de rĂ©cupĂ©rer son permis de conduire le plus pas Ă  nous contacter au afin que nos Avocats puissent rĂ©pondre Ă  vos conduite malgrĂ© la suspension du permis de conduireCette infraction est constituĂ©e quand l’automobiliste poursuit la conduite de son vĂ©hicule et se fait interpeller alors qu’il a fait l’objet de la notification d’une dĂ©cision de suspension de son permis de est commis la plupart du temps par un conducteur qui a dĂ©jĂ  fait l’objet d’une mesure de suspension prĂ©fectorale de son permis de conduire suite Ă  la commission d’un premier dĂ©lit alcoolĂ©mie, grand excĂšs de vitesse, et qui a poursuivi sa conduite malgrĂ© la suspension de son permis. Ce type de dĂ©lit est en gĂ©nĂ©ral peu apprĂ©ciĂ© par les Tribunaux, qui analysent ce dĂ©lit comme une sorte d’affront aux pouvoirs dĂ©lit de conduite malgrĂ© la suspension du permis de conduire Ă©tant le plus souvent commis avant le passage devant le Tribunal pour la premiĂšre infraction, les deux infractions celle initiale plus la conduite malgrĂ© la suspension sont alors jugĂ©es la plupart du temps Ă  la mĂȘme hĂ©las souvent Ă  la clĂ© des sanctions bien plus lourdes pour l’automobiliste jugĂ© Ă  la fois pour le dĂ©lit initial alcool, grand excĂšs de vitesse, stupĂ©fiants et la conduite malgrĂ© la suspension du permis de sanctions, prĂ©vues Ă  l’article L 224-16 du Code de la Route, sont les suivantes 2 ans d’ euros d’amendeConfiscation du vĂ©hiculeAnnulation du permis de conduire avec interdiction d’obtenir pour 3 ans au plusSuspension du permis pour une durĂ©e de 3 ans au plusLa perte de 6 points sur le permis de conduireAux termes de l’article L 224-16 du Code de la Route » I. – Le fait pour toute personne, malgrĂ© la notification qui lui aura Ă©tĂ© faite d’une dĂ©cision prononçant Ă  son encontre la suspension, la rĂ©tention, l’annulation ou l’interdiction d’obtenir la dĂ©livrance du permis de conduire, de conduire un vĂ©hicule Ă  moteur pour la conduite duquel une telle piĂšce est nĂ©cessaire est puni de deux ans d’emprisonnement et de 4 500 euros d’ – Toute personne coupable du dĂ©lit prĂ©vu au prĂ©sent article encourt Ă©galement les peines complĂ©mentaires suivantes 1° La confiscation obligatoire du vĂ©hicule dont le condamnĂ© s’est servi pour commettre l’infraction, s’il en est le propriĂ©taire. La juridiction peut toutefois ne pas prononcer cette peine, par une dĂ©cision spĂ©cialement motivĂ©e. La confiscation n’est pas obligatoire lorsque le dĂ©lit a Ă©tĂ© commis Ă  la suite d’une des mesures administratives prĂ©vues aux articles L. 224-1, L. 224-2 et L. La suspension, pour une durĂ©e de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension ne pouvant pas ĂȘtre limitĂ©e Ă  la conduite en dehors de l’activitĂ© professionnelle ;3° La peine de travail d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral selon des modalitĂ©s prĂ©vues Ă  l’article 131-8 du code pĂ©nal et selon les conditions prĂ©vues aux articles 131-22 Ă  131-24 du mĂȘme code et Ă  l’article 20-5 de l’ordonnance n° 45-174 du 2 fĂ©vrier 1945 relative Ă  l’enfance dĂ©linquante ;4° La peine de jours-amende dans les conditions fixĂ©es aux articles 131-5 et 131-25 du code pĂ©nal ;5° L’interdiction de conduire certains vĂ©hicules terrestres Ă  moteur, y compris ceux pour la conduite desquels le permis de conduire n’est pas exigĂ©, pour une durĂ©e de cinq ans au plus ;6° L’obligation d’accomplir, Ă  ses frais, un stage de sensibilisation Ă  la sĂ©curitĂ© – Toute personne coupable du dĂ©lit prĂ©vu au prĂ©sent article, dans les cas oĂč il a Ă©tĂ© commis Ă  la suite d’une dĂ©cision de suspension ou de rĂ©tention du permis de conduire, encourt Ă©galement la peine complĂ©mentaire d’annulation de ce permis, avec interdiction de solliciter la dĂ©livrance d’un nouveau permis pendant trois ans au – L’immobilisation peut ĂȘtre prescrite dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 325-1 Ă  L. – Le dĂ©lit prĂ©vu au prĂ©sent article, dans le cas oĂč il a Ă©tĂ© commis Ă  la suite d’une dĂ©cision de suspension ou de rĂ©tention du permis de conduire, donne lieu de plein droit Ă  la rĂ©duction de la moitiĂ© du nombre maximal de points du permis de conduire. Ce type d’infraction, dĂ©jĂ  lourdement sanctionnĂ©, est encore plus dommageable en ce qu’il fait perdre six points de plus sur le permis de conduire, en plus des points qui risquent dĂ©jĂ  d’ĂȘtre perdus pour l’infraction convient en l’espĂšce de mettre en place une stratĂ©gie globale, prenant en compte Ă  la fois la dĂ©fense pĂ©nale de son client et la conservation de ses points, afin de sauvegarder son permis de vous invitons Ă  contacter le Cabinet au ou via le formulaire de contact si vous souhaitez que nos avocats rĂ©pondent Ă  vos questions. Les personnes ĂągĂ©es d’au moins 15 ans peuvent dĂ©sormais prendre le volant, dans le cadre de la formation AAC. Quelles sont les conditions pour se lancer dans la conduite accompagnĂ©e et quel est le prix de la formation ? La conduite accompagnĂ©e sous la responsabilitĂ© d’un particulier ou d’un moniteur agréé est de nos jours largement plĂ©biscitĂ©e grĂące aux nombreux avantages qu’elle prĂ©sente. Elle permet avant tout d’acquĂ©rir facilement de l’expĂ©rience au volant et de mieux se prĂ©parer aux Ă©preuves pratiques obligatoires pour l’obtention du permis de conduire. La distance Ă  parcourir est d’au moins 3 000 km, ce qui est beaucoup plus avantageux comparĂ© aux 20 heures de conduite proposĂ©es lors d’une formation traditionnelle. Les sĂ©ances de formation se dĂ©roulent sur une pĂ©riode d’au moins 1 an. Le jeune conducteur a l’occasion de se confronter Ă  diffĂ©rentes situations au volant. Par rapport Ă  la formation classique prodiguĂ©e par les moniteurs d’auto-Ă©cole, le tarif est moins Ă©levĂ©. Le prix de l’assurance du conducteur est moins cher. Une rĂ©duction de la surprime allant jusqu’à 50 % est appliquĂ©e durant la premiĂšre annĂ©e, contre 25 % pour la deuxiĂšme annĂ©e. Aucune surprime n’est imposĂ©e lors de la troisiĂšme annĂ©e, Ă  condition que le jeune conducteur n’ait Ă©tĂ© responsable d’aucun accident. Les conditions pour devenir accompagnateur Les conducteurs ĂągĂ©s de moins de 18 ans ne peuvent prendre le volant qu’en prĂ©sence d’un accompagnateur agréé. Pour pouvoir assurer ce rĂŽle, qui peut ĂȘtre confiĂ© Ă  un membre de la famille ou Ă  un ami, certains critĂšres sont requis Être titulaire de la catĂ©gorie de permis de conduire que le jeune conducteur dĂ©sire dĂ©crocher, et ce, depuis au moins 5 ans ; N’avoir aucun dĂ©lit Ă  son actif qui a valu une condamnation dĂ©lit de fuite, conduite sous l’emprise de l’alcool ou de produits stupĂ©fiants, blessure ou homicide involontaire, etc. ; Avoir obtenu l’accord et une extension de garantie de la part de son assureur ; Avoir Ă©tĂ© prĂ©sent lors de la derniĂšre sĂ©quence de 2 heures de conduite qui marque la fin de la formation initiale dispensĂ©e par l’école de conduite. Sa participation doit ĂȘtre mentionnĂ©e dans le contrat signĂ© avec l’auto-Ă©cole. Conduite accompagnĂ©e combien ça coĂ»te ? Il faut dĂ©bourser en moyenne 1 100 euros pour la conduite accompagnĂ©e, contre 1 600 euros pour la formation traditionnelle. Cependant, le tarif varie en fonction de la zone gĂ©ographique. En Île-de-France par exemple, le prix pour la conduite accompagnĂ©e peut aller jusqu’à 2 000 euros. Selon les derniers rapports, il faut dĂ©bourser 45 euros en moyenne pour une heure de conduite supplĂ©mentaire. Une fois le contrat de formation signĂ©, plusieurs modes de paiement sont gĂ©nĂ©ralement proposĂ©s. Le rĂšglement par virement bancaire est la solution la plus rapide. Cependant, le paiement par chĂšque de banque est aussi Ă  privilĂ©gier, car il constitue un moyen de paiement sĂ©curisĂ© et pratique. A lire aussi Conduite accompagnĂ©e A 17 ans, il est flashĂ© Ă  160 km/h sur l’autoroute La conduite accompagnĂ©e accessible dĂšs 15 ans Il sont eu un doute sur votre Ă©tat, car, comme vous le dites, vous aviez les yeux rouges et un Ă©tat apathique. A partir de lĂ , rien d'anormal et d'illĂ©gal Ă  ce qu'ils vous fassent passer un test. Le fait qu'ils aient dĂ©clarĂ© qu'ils vous ont fait un Ă©thylotest et que ca n'a pas Ă©tĂ© le cas ne change rien dans la procĂ©dure pour conduite sous l'empire de produits stupĂ©fiants. Pour le reste, l'information n'a pas Ă  vous ĂȘtre donnĂ©e... Le code de la route prĂ©cise Article L235-2 du CR ModifiĂ© par Loi n°2003-495 du 12 juin 2003 - art. 35 JORF 13 juin 2003 Les officiers ou agents de police judiciaire font procĂ©der, sur le conducteur ou l'accompagnateur de l'Ă©lĂšve conducteur impliquĂ© dans un accident mortel de la circulation, Ă  des Ă©preuves de dĂ©pistage en vue d'Ă©tablir si cette personne conduisait en ayant fait usage de substances ou plantes classĂ©es comme stupĂ©fiants. Il en est de mĂȘme si la personne est impliquĂ©e dans un accident de la circulation ayant occasionnĂ© un dommage corporel, lorsqu'il existe Ă  son encontre une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu'elle a fait usage de stupĂ©fiants. Les officiers ou agents de police judiciaire peuvent Ă©galement faire procĂ©der Ă  ces mĂȘmes Ă©preuves sur tout conducteur ou tout accompagnateur d'Ă©lĂšve conducteur, soit qui est impliquĂ© dans un accident quelconque de la circulation, soit qui est l'auteur prĂ©sumĂ© de l'une des infractions au prĂ©sent code punies de la peine de suspension du permis de conduire, ou relatives Ă  la vitesse des vĂ©hicules ou au port de la ceinture de sĂ©curitĂ© ou du casque, soit Ă  l'encontre duquel il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu'il a fait usage de ces Ă©preuves de dĂ©pistage se rĂ©vĂšlent positives ou lorsque le conducteur refuse ou est dans l'impossibilitĂ© de les subir, les officiers ou agents de police judiciaire font procĂ©der Ă  des vĂ©rifications consistant en des analyses ou examens mĂ©dicaux, cliniques et biologiques, en vue d'Ă©tablir si la personne conduisait en ayant fait usage de substances ou plantes classĂ©es comme stupĂ©fiants." Voyez, tout semble avoir Ă©tĂ© fait des les rĂšgles... Il est interdit de conduire lorsque le taux d’alcool dans le sang dĂ©passe un certain seuil. En cas d’infraction Ă  cette rĂšgle, le conducteur s’expose Ă  des sanctions. Les dangers de l’alcool au volant L’ivresse au volant est la premiĂšre cause d’accidents mortels sur les routes, raison pour laquelle elle est sĂ©vĂšrement sanctionnĂ©e. Il faut savoir que la prĂ©sence d’alcool dans le sang diminue les capacitĂ©s physiques d’une personne Trouble de la vision ; Temps de rĂ©action allongĂ© ; Mauvaise coordination des gestes ou encore difficultĂ© Ă  adapter la conduite selon les circonstances ; RĂ©trĂ©cissement du champ visuel ; Sentiment d’invulnĂ©rabilitĂ© augmentant les prises de risque ; Augmentation de l’effet d’éblouissement ; Somnolence au volant ; AltĂ©ration de l’apprĂ©ciation des distances. Le risque est encore plus Ă©levĂ© lorsque l’alcool est cumulĂ© avec la prise de stupĂ©fiants. Le risque d’accident mortel est alors multipliĂ© par 14. Les sanctions de l’alcool au volant sont dĂ©livrĂ©es selon le taux d’alcoolĂ©mie du conducteur. Il convient de rappeler que le taux d’alcoolĂ©mie maximal autorisĂ© est de 0,5 g/l ce qui Ă©quivaut Ă  2 verres. La limite est de 0,2 g/l pour un permis probatoire. Chaque verre consommĂ© fait monter le taux d’alcool d’environ 0,25 g. Toutefois, ce taux change en fonction de chaque individu, de son degrĂ© de fatigue ou encore de ses caractĂ©ristiques physiques. En effet, pour une personne mince, un verre peut reprĂ©senter environ 0,30 g. Le taux d’alcool maximal est atteint environ un quart d’heure aprĂšs absorption Ă  jeun et une heure aprĂšs absorption au cours d’un repas. L’alcoolĂ©mie baisse environ 0,10 g/l en une heure. Un verre de vin 10 cl Ă  12 °, un verre de biĂšre 25 cl Ă  5° ou un verre de whisky 3cl Ă  40° Ă©quivaut Ă  0,2 g/l dans le sang. Les sanctions de l’alcool au volant Les sanctions sont fonction du taux d’alcoolĂ©mie. Elles s’appliquent dĂšs 0,2 g/l pour les permis probatoires et les conducteurs de transport en commun. Les sanctions sont Amende de 135 € ; Retrait de 6 points ; Immobilisation du vĂ©hicule ; Suspension du permis jusqu’à 3 ans. Par ailleurs, les dĂ©tenteurs d’un permis de moins d’un an doivent repasser les Ă©preuves pour pouvoir conduire Ă  nouveau. Entre 0,5 g/l et 0,8 g/l Amende de 135 € ; Retraite de 6 points au permis ; Immobilisation du vĂ©hicule ; Suspension du permis jusqu’à 3 ans. Taux d’alcoolĂ©mie de plus de 0,8 g/l Amende jusqu’à 4 500 € ; Retrait de 6 points au permis ; Immobilisation du vĂ©hicule ; Suspension du permis, voire annulation ; Stage obligatoire de sensibilisation Ă  la sĂ©curitĂ© routiĂšre aux frais du conducteur ; Emprisonnement jusqu’à 2 ans. En cas de rĂ©cidive avec un taux d’alcoolĂ©mie Ă©gal ou supĂ©rieur Ă  0,8 g/l Amende jusqu’à 9 000 € ; Retrait de 6 points ; Confiscation du vĂ©hicule ; Annulation du permis jusqu’à 3 ans ; Participation Ă  un stage obligatoire sur la sensibilisation Ă  la sĂ©curitĂ© routiĂšre aux frais du conducteur ; Emprisonnement jusqu’à 2 ans. En cas d’accident ayant entraĂźnĂ© un dĂ©cĂšs ou des blessures, le conducteur en Ă©tat d’ivresse encourt jusqu’à 7 ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende pour homicide involontaire. Les peines sont encore plus lourdes si la prĂ©sence d’alcool et de stupĂ©fiants ou de circonstances aggravantes est constatĂ©e. Le conducteur concernĂ© risque jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende. Le contrĂŽle du taux d’alcool Le taux d’alcool dans le sang se mesure Ă  l’aide d’un Ă©thylotest. La quantitĂ© d’alcool est dĂ©terminĂ©e grĂące Ă  l’air expirĂ©. L’éthylotest est en vente libre pour permettre des auto-contrĂŽles. Toutefois, l’éthylotest Ă©lectronique ne donne pas la quantitĂ© exacte d’alcool dans le sang, l’éthylomĂštre est le seul outil Ă  fournir un rĂ©sultat prĂ©cis. La police et la gendarmerie utilisent l’éthylomĂštre lors de leurs contrĂŽles. L’alcoolĂ©mie peut ĂȘtre obtenue via une prise de sang. Cette derniĂšre est par exemple rĂ©alisĂ©e lorsque le conducteur est dans l’incapacitĂ© de souffler dans l’éthylomĂštre. Les forces de l’ordre peuvent effectuer un dĂ©pistage d’alcoolĂ©mie Ă  tout moment. En refusant de se soumettre Ă  un test, le conducteur encourt les mĂȘmes sanctions qu’une alcoolĂ©mie supĂ©rieure Ă  0,8 g/l. Durant la pĂ©riode probatoire, les conducteurs n’ont pas le droit de consommer la moindre goutte d’alcool avant de se mettre au volant. En cas de test d’alcoolĂ©mie positif pendant la phase probatoire, le conducteur peut voir son permis invalidĂ© de façon irrĂ©vocable. Il convient de rappeler que le conducteur n’a que 6 points sur son permis la premiĂšre annĂ©e. Il les perd ainsi en cas de test positif. Il ne pourra repassera l’examen qu’ aprĂšs la pĂ©riode d’interdiction. L’alcool au volant un vĂ©ritable flĂ©au En France, les services de sĂ©curitĂ© routiĂšre livrent une bataille acharnĂ©e contre la conduite en Ă©tat d’ivresse. En 2017, les forces de l’ordre ont rĂ©alisĂ© plus de 10 141 631 dĂ©pistages, dont 334 860 qui se sont rĂ©vĂ©lĂ©s positifs. 90 % des conducteurs impliquĂ©s dans des accidents routiers liĂ©s Ă  l’alcool sont des hommes. En France, 30 % des accidents mortels sont causĂ©s par des conducteurs ivres. À LIRE ÉGALEMENT – 20 voitures idĂ©ales pour dĂ©buter aprĂšs le permis de conduire – TĂ©lĂ©phone au volant attention au retrait de permis ! - Seul le prononcĂ© fait foi - Monsieur le Commissaire europĂ©en, Sir Julian King, Monsieur le PrĂ©fet de la RĂ©gion, Michel Lalande, Monsieur le vice-prĂ©sident de la RĂ©gion Hauts de France Nicolas Lebas, reprĂ©sentant M. le PrĂ©sident de la RĂ©gion, Xavier Bertrand Mesdames et Messieurs les parlementaires, Mesdames et Messieurs les Ă©lus, Monsieur le PrĂ©fet, coordonnateur national pour le renseignement et la lutte contre le terrorisme, Monsieur le directeur gĂ©nĂ©ral de la gendarmerie nationale, GĂ©nĂ©ral d’armĂ©e Richard Lizurey, Monsieur le directeur gĂ©nĂ©ral de la police nationale, PrĂ©fet Eric Morvan, Monsieur le prĂ©sident du conseil de surveillance de CEIS, Olivier Darrason Mesdames Messieurs les industriels, entrepreneurs, chercheurs, start-upper, fonctionnaires, militaires,
 tous acteurs de la cybersĂ©curitĂ©,Mesdames Messieurs,C’est un plaisir pour moi d’ouvrir pour la premiĂšre fois, en tant que membre du gouvernement, ce Forum international de la cyber sĂ©curitĂ©, cette 11Ăšme Ă©dition du est Ă  l’intersection de nombreuses voies europĂ©ennes, physiques et numĂ©riques. Ce matin plus encore avec ce rendez-vous devenu incontournable pour les acteurs mondiaux de la veux remercier tout d’abord les organisateurs pour ce forum annuel prĂ©parĂ© avec grande efficacitĂ© le directeur gĂ©nĂ©ral de la gendarmerie nationale et ses Ă©quipes, en particulier le gĂ©nĂ©ral Watin-Augouard, toujours fidĂšle au poste ; la Compagnie europĂ©enne d’intelligence stratĂ©gique, CEIS, et son prĂ©sident Guillaume Tissier et le prĂ©sident de cette dynamique rĂ©gion Hauts-de-France qui nous accueille pour ces deux jours. Je veux saluer Ă©galement l’engagement des partenaires, prĂšs de 110, sans lesquels ce forum ne pourrait se tenir. Je remarque aussi que parmi eux nous retrouvons tous les leaders mondiaux du remercie bien sĂ»r l’ensemble des services participants du ministĂšre de l’intĂ©rieur DICOM, gendarmerie, police, services spĂ©cialisĂ©s qui Ɠuvrent dans ce domaine prĂ©sence dĂ©montre que la sĂ©curitĂ© numĂ©rique est bien au cƓur des prĂ©occupations des dĂ©cideurs politiques et et lien avec le thĂšme du FICSi nous sommes rassemblĂ©s ce matin, c’est que nous partageons la conviction que la cybersĂ©curitĂ© constitue un enjeu majeur pour nos enjeu n’est d’ailleurs pas nouveau. Je suis certain que dĂšs le 1er FIC en 2007, nous parlions dĂ©jĂ  des escroqueries en ligne. Elles se sont malheureusement bien amĂ©liorĂ©es depuis, et les mails en mauvais français facilement dĂ©tectables sont plus rares. En revanche, les techniques de phishing sont plus sophistiquĂ©es, elles permettent aussi de toucher davantage de personnes, augmentant ainsi l’espĂ©rance de gain. Elles restent d’actualitĂ© pour nous mĂȘme, pour les attaques de systĂšme d’information. Le premier FIC fĂȘtait quasiment les 10 ans de la loi Godfrain qui les rĂ©primait. Et pour autant, cet enjeu est toujours bien prĂ©sent et se renouvelle en raison d’une plus grande connectivitĂ© des systĂšmes, de la multiplication des terminaux de tous types, d’une limite usage privĂ© / usage professionnel plus tĂ©nue, du dĂ©veloppement des services en ligne. Cette interdĂ©pendance est une force mais aussi une dĂ©fis sont plus s’est ainsi achevĂ©e comme 2017 avec un haut niveau de cyberattaques, entrainant des fuites importantes de donnĂ©es professionnelles et personnelles. Ces fuites ont concernĂ© une personne sur 12, oui je dis bien une personne sur 12, ce qui a fait de 2018 une annĂ©e semaine derniĂšre, nous apprenions l’existence d’une base de donnĂ©es comprenant jusqu’à 772 millions d’adresses mail piratĂ©s et plus de 20 millions de passeport. Cela interroge chacun d’entre nous sur sa propre sĂ©curitĂ© et la protection de ses mise en Ɠuvre du RGPD rĂšglement gĂ©nĂ©ral sur la protection des donnĂ©es et de la directive europĂ©enne NIS Security of Network and Information System devraient aider tous acteurs Ă  mieux se protĂ©ger. On dĂ©signe des secteurs et des opĂ©rateurs de services essentiels qui doivent renforcer leur sĂ©curitĂ© et alerter l’ANSSI, laquelle doit veiller Ă  diffuser ces Ă©lĂ©ments auprĂšs des services spĂ©cialisĂ©s de rĂ©pression comme de dĂ©veloppement du darkweb constitue Ă©galement un dĂ©fi, en ce qu’il permet le dĂ©veloppement de marchĂ©s criminels en ligne. Ces nouveaux espaces proposent Ă  la vente des stupĂ©fiants, des armes, des mĂ©dicaments, des codes de cartes bancaires, mais aussi des outils informatiques malveillants. RĂ©servĂ©s aux initiĂ©s dans un premier temps, ils sont dĂ©sormais plus facilement accessibles pour une gĂ©nĂ©ration digital native ». Ils permettent en outre une navigation ce ne peut rester un espace sans droit. Les enquĂȘtes doivent pouvoir s’y dĂ©ployer et je salue Ă  cet Ă©gard le recours grandissant aux enquĂȘtes sous pseudonyme par la police et la gendarmerie. Des enquĂȘtes judiciaires rĂ©centes ont montrĂ© l’intĂ©rĂȘt de ces confins de la problĂ©matique cyber et dans son articulation avec les rĂ©seaux sociaux et son rĂŽle de vĂ©hicule d’information, le cyber devient Ă©galement une arme de manipulation des opinions. Je pense Ă  la diffusion virale de fake news. La proximitĂ© d’échĂ©ances Ă©lectorales est Ă  ce titre un sujet de remĂ©dier Ă  cette propagation, le Gouvernement a fait adopter une nouvelle lĂ©gislation le 20 novembre 2018 avec une loi ordinaire sur la manipulation de l’information et une loi organique applicable Ă  l’élection prĂ©sidentielle. C’est une rĂ©ponse Ă  la fois mesurĂ©e mais ferme par rapport Ă  ceux qui voudraient fragiliser notre sociĂ©tĂ© et intervenir dans notre systĂšme autre forme de dĂ©fi nouveau l’internet des objets et la 5G. Prenons l’exemple de la voiture connectĂ©e – voiture autonome. C’est, du point de vue de la cybersĂ©curitĂ©, un challenge en termes de sĂ©curitĂ© de la conduite, de protection des donnĂ©es personnelles, de risque de piratage des nombreux objets qui s’y connectent Ă  commencer par nos propres smartphones. La multiplication de ces objets dans notre vie quotidienne, dans notre vie professionnelle exige une vraie sĂ©curitĂ©. Par construction, mais encore plus Ă  cause de failles de sĂ©curitĂ© doit ĂȘtre intĂ©grĂ©e dĂšs la conception des produits et des applications, c’est la Security by design comme s’est imposĂ©e la Privacy by design. Tel est le double thĂšme que vous avez choisi pour ce forum international, qui reflĂšte ainsi deux impĂ©ratifs forts du ministĂšre de l’IntĂ©rieur, garantir la sĂ©curitĂ© et protĂ©ger les en effet deux convictions Exercer ses libertĂ©s impose un espace sĂ»r, le ministĂšre de l’intĂ©rieur a la responsabilitĂ© de la protection de ces libertĂ©s, il est en le garant ; Les dangers des territoires numĂ©riques impactent massivement la vie rĂ©elle, l’espace physique. La crise cyber, le cybercrime ont des consĂ©quences dans la vie de nos concitoyens, de nos entreprises perte d’argent, chantage, indisponibilitĂ© de services publics,
. La crise cyber ou le cybercrime viennent troubler l’ordre public. Nous sommes lĂ  au cƓur de la mission du ministĂšre de l’intĂ©rieur, la gestion de crise, dans une logique de continuum espace numĂ©rique-territoire physique, qu’il nous faut prendre en compte. C’est bien l’enjeu de votre Forum, comment concilier ce formidable potentiel de libertĂ©, d’échanges, de progrĂšs, avec des exigences absolues, totales de sĂ©curitĂ©. Il faut, nous devons, parvenir Ă  cet Ă©quilibre. Nos concitoyens attendent de nous la rĂ©ussite de ce challenge. Aussi, je me fĂ©licite que le ministĂšre de l’intĂ©rieur soit associĂ© Ă  ce forum et que nombre de ses membres aient Ă©tĂ© invitĂ©s Ă  s’exprimer dans de nombreux ateliers tout au long de ces deux rĂ©alisations 2018Les enjeux sont multiples et Ă©volutifs, je viens de le rappeler. Le ministĂšre de l’IntĂ©rieur doit ainsi en permanence s’adapter et anticiper les en a pris conscience et nous avons demandĂ© un renforcement de ses capacitĂ©s car les technologies numĂ©riques sont aussi une opportunitĂ© pour moderniser son action et amĂ©liorer son artificielle, l’Internet des objets, nous invitent Ă  rĂ©flĂ©chir le futur, pas uniquement de maniĂšre politique ou technique. J’ai appris d’ailleurs qu’une session de travail intitulĂ©e PhilosoFIC » avec un trĂšs joli jeu de mot alliant philosophie » et FIC » va aborder ce thĂšme. Je demanderai Ă  mes services de m’en faire un compte-rendu prĂ©cis. Car mon expĂ©rience m’a appris que la rĂ©flexion prĂ©cĂšde l’action, mĂȘme Ă  la tĂȘte du ministĂšre de l’urgence. Plus concrĂštement, beaucoup de choses ont Ă©tĂ© conduites ces derniĂšres annĂ©es. Je peux affirmer que le ministĂšre de l’intĂ©rieur est dans une dynamique forte en matiĂšre de dispositifs de lutte contre les arnaques et les escroqueries en ligne, tout d’abord, Ă©voluent. Au-delĂ  de la traditionnelle plainte au commissariat de police ou Ă  la brigade de gendarmerie -qui reste possible-, nous proposons dĂ©sormais aux victimes d'usage frauduleux d'une carte bancaire une plateforme de signalement la plateforme PERCEVAL, opĂ©rĂ©e par la gendarmerie d'accĂšs, rapide, elle simplifie les dĂ©marches des victimes. Parce qu'elle permet de recueillir un grand nombre de signalements, elle apporte une vue plus complĂšte des phĂ©nomĂšnes de fraude et permet d'amĂ©liorer la dĂ©tection des fraudes 6 mois, elle a recueilli 69 000 signalements, pour un prĂ©judice total de 33 M€. Autant de victimes qui ont pu faire valoir leurs aussi, des rapprochements qui se sont traduit par l’ouverture de 55 enquĂȘtes judiciaires et l’identification Ă  ce stade d’une trentaine d’ en amont est Ă©galement l’une de nos prioritĂ©s. C’est pour cela que nous soutenons activement ACYMA, le dispositif d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillances ». Ce GIP, dont le ministĂšre est membre, a en 2018 orientĂ© 28 000 victimes vers des solutions concrĂštes de remĂ©diation en lien avec ses 1 600 prestataires rĂ©fĂ©rencĂ©s. Son premier kit de sensibilisation Ă  destination des PME a quant Ă  lui Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ© plus de 18 000 fois. C’est de bonne augure et j’aurais plaisir Ă  me rendre chez ACYMA dans deux jours pour saluer ce travail essentiel de prĂ©vention et d’assistance. De mĂȘme, le ministĂšre de l’IntĂ©rieur a mis en place avec le ministĂšre de l’Éducation nationale un permis Internet sur les dangers Ă  destination des scolaires. Depuis 2013, plus d’un million et demi d’enfants ont ainsi Ă©tĂ© sensibilisĂ©s. Je n’oublie pas les entreprises et l’action en particulier de la DGSI, service que j’ai eu l’honneur de diriger et dont je salue le directeur technique devant les nombreux industriels qui sont ici prĂ©sents, je tiens Ă  rappeler une Ă©vidence. Vous faites tous partie Ă  un degrĂ© plus ou moins marquĂ© d’un Ă©cosystĂšme pouvant ĂȘtre la cible d’acteurs cyber malveillants. Vous ĂȘtes tous des cibles pour des attaquants. Et vous ĂȘtes d’une maniĂšre ou d’une autre un maillon dans une chaĂźne de valeur. Il suffit d’un maillon faible pour que le service ne soit plus rendu, ou que des donnĂ©es soient volĂ©es. C’est ça la latĂ©ralisation des attaques, vous ĂȘtes ciblĂ© pour servir de rebond ! C’est pourquoi je ne peux que vous inciter Ă  vous rapprocher pour les plus sensibles d’entre vous, en particulier pour ce qui a trait au patrimoine scientifique et technique, et donc parfois aux intĂ©rĂȘts fondamentaux de la Nation, de la DGSI pour bĂ©nĂ©ficier de conseil ou pour signaler toute Ă©ventuelle attaque. Si vous avez le moindre doute d’ĂȘtre pillĂ© ou espionnĂ©, vous devez contacter la DGSI, elle bĂ©nĂ©ficie d’un maillage complet du territoire et vous trouverez toujours une personne proche de vous que vous pourrez contacter en toute discrĂ©tion. Vous savez combien la culture du secret est grande dans cette maison, vous pouvez travailler en confiance. Plus classiquement, la lutte contre la cybercriminalitĂ© constitue une responsabilitĂ© essentielle du ministĂšre. Le ministĂšre peut s’appuyer Ă  ce titre sur un maillage territorial dĂ©cisif et des compĂ©tences incontestables 80% des policiers et des gendarmes formĂ©s au cyber sont ainsi dĂ©ployĂ©s dans les territoires. Ces rĂ©seaux se renforcent. Ainsi, la police nationale a créé un rĂ©seau de rĂ©fĂ©rents cyber zonaux Ă  titre expĂ©rimental sur trois rĂ©gions pilotes, Grand-Est, Bretagne et Nouvelle Aquitaine, pour sensibiliser le tissu Ă©conomique local au risque cyber ainsi qu’à la dĂ©linquance financiĂšre par l’animation d’un rĂ©seau partenarial zonal et local entre les services de police judiciaire et le secteur privĂ©. En effet, je le rappelle 63 % des cyberattaques ciblent des entreprises. Mais ces agents ce sont aussi des enquĂȘteurs sur le volet rĂ©pressif. Et ces enquĂȘteurs cyber ont besoin d’ĂȘtre formĂ©s. Des efforts importants sont rĂ©alisĂ©s pour cela. J’ai ainsi remis, il y a quelques instants, les diplĂŽmes dĂ©livrĂ©s par l’universitĂ© de Troyes Ă  6 enquĂȘteurs NTECH lire N » Tech » de la gendarmerie nationale, issu de la derniĂšre promotion. FormĂ©s Ă  haut niveau, ils sont directement employables pour rĂ©aliser des enquĂȘtes cyber ou des actes de criminalistique numĂ©rique. Je salue Ă  cet Ă©gard l’action rĂ©solue du centre de lutte contre les criminalitĂ©s numĂ©riques de la gendarmerie – le C3N – et du rĂ©seau Cybergend qui fĂ©dĂšre Ă  ce jour plus de 4500 enquĂȘteurs numĂ©riques Ă  travers tout le territoire, effectif que souhaitons doubler d’ici 2022. Sur la mĂ©thode, nous Ă©voluons Ă©galement, en privilĂ©giant les partenariats, Ă  l’instar du Centre de rĂ©ponse Ă  incident créé au sein de la police judiciaire pour anticiper les menaces cyber et soutenir les actions judiciaires contre la cybercriminalitĂ©. Il est devenu un vecteur de coopĂ©ration technique en matiĂšre de cybersĂ©curitĂ© et a rejoint la communautĂ© europĂ©enne des centres de rĂ©ponse Ă  incident animĂ© par l’ANSSI agence nationale de la sĂ©curitĂ© des systĂšmes d’information. Il a nouĂ© des partenariats forts avec plusieurs acteurs du secteur privĂ© français spĂ©cialisĂ©s notamment dans le conseil, les antivirus, l’analyse de donnĂ©es, ou la lutte contre le ne peux oublier la lutte contre le terrorisme. Il faut rappeler que celui-ci continue de se propager sur internet. La France et ses partenaires allemands et britanniques ont jouĂ© un rĂŽle dĂ©cisif pour parvenir Ă  une initiative lĂ©gislative europĂ©enne garante de l’efficacitĂ© Ă  long terme dans la lutte contre les contenus terroristes en ligne. PubliĂ© le 12 septembre 2018, ce projet de rĂšglement, en cours d’adoption, porte sur la prĂ©vention des contenus terroristes en ligne et permet leur retrait en moins d’une heure aprĂšs le signalement. Certes beaucoup a Ă©tĂ© fait avec les plateformes mais trop ne jouent pas le texte europĂ©en n’épuise pas le dĂ©bat sur la rĂ©gulation d’Internet. La France souhaite aussi Ă©tendre l’obligation de retrait en cas de diffusion de contenus haineux, racistes ou antisĂ©mites en ligne. La lutte contre la haine en ligne doit ĂȘtre juridiquement encadrĂ©e et ne plus seulement reposer sur le volontarisme des plateformes. Cette question est Ă©galement au cƓur de l’initiative engagĂ©e avec Facebook par le gouvernement sur la haine en ligne, annoncĂ©e par le prĂ©sident de la RĂ©publique Ă  l’internet gouvernance forum, le 12 novembre 2018. LĂ  encore, les opĂ©rateurs ont fait des efforts et je salue leur participation, mais on doit renforcer le caractĂšre universel du retrait et amĂ©liorer encore les dĂ©lais. La France souhaite comme ses partenaires europĂ©ens que toutes les plateformes opĂšrent avec la mĂȘme mĂ©thode et la mĂȘme exigence. Je fais confiance aux opĂ©rateurs prĂ©sents ici au FIC pour aller dans ce sens de la protection de nos les contenus terroristes se distinguent des contenus haineux par le fait que la libertĂ© d’expression peut ĂȘtre opposĂ©e Ă  ces derniers, nous devons parvenir Ă  obtenir les retraits les plus rapides de ces contenus porteurs de salue Ă  cet Ă©gard tout l’intĂ©rĂȘt de la plateforme PHAROS de la DCPJ qui accomplit un travail dĂ©cisif en recueillant vos signalements et ceux de tous les intervenants, ce qui nous permet d’amĂ©liorer notre perception des la coopĂ©ration internationale fonctionne. Je veux vous donner un exemple trĂšs concret qui va rassurer Monsieur le Commissaire sociĂ©tĂ© financiĂšre britannique a Ă©tĂ© victime en mai 2017 d’attaques informatiques, d’extraction de donnĂ©es et de tentative d’extorsion de fonds de Livres par des hackers français se revendiquant du groupe Rex Mundi, localisĂ©s en France et en Ă  la coopĂ©ration d’EUROPOL avec les services de police et de gendarmerie, l’ensemble du groupe de pirates a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©, depuis le concepteur du code jusqu’aux petites mains », entre octobre 2017 et mai 2018. La coopĂ©ration internationale permet de mieux dĂ©fendre vos entreprises contre les tentatives d’escroquerie, mĂȘme si votre vigilance reste votre meilleure coopĂ©ration fonctionne aussi en matiĂšre d’échanges d’informations et de renseignements, mais vous comprenez bien que je ne peux en dire plus du ministĂšre et du gouvernementCe large panorama vous dresse le bilan d’une activitĂ© 2018 trĂšs chargĂ©e du ministĂšre que j’ai l’honneur de diriger avec Christophe Castaner avec lequel nous avons dĂ©cidĂ© de passer la vitesse sera une annĂ©e dĂ©cisive Ă  plusieurs niveaux en matiĂšre de cyber le Gouvernement avec la filiĂšre industrielle de sĂ©curitĂ© ; le ministĂšre de l’IntĂ©rieur avec une feuille de route Gouvernement a dĂ©cidĂ© en novembre dernier d’intĂ©grer la filiĂšre des industries de sĂ©curitĂ© au sein du Conseil national de l’industrie, afin de donner aux entreprises de ce secteur les moyens de rĂ©aliser ses ambitions Ă  l’horizon transformation n’est pas anodine et ne vise pas seulement Ă  soutenir la croissance des entreprises qui se situe en moyenne Ă  5,6% avec une pointe Ă  plus de 12 % pour les acteurs du cyber. Le Gouvernement souhaite aussi que ce secteur puisse crĂ©er plus de emplois qualifiĂ©s et multiplier ses exportations qui constituent dĂ©jĂ  plus de 56 % de son chiffre d’ confiance numĂ©rique compte deux des six grandes familles de la filiĂšre industrielle et reprĂ©sente avec ses produits, ses solutions et ses services 10,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur un total de 29,5 milliards. La France compte plus de 13 leaders mondiaux dans cette filiĂšre qui tire la croissance vers le haut et dont le dynamisme se diffuse sur l’ensemble du territoire par une multitude d’entreprise de taille intermĂ©diaire, de PME-PMI et de start-up stratĂ©giques qui ont d’ailleurs brillĂ© au dernier CES de Las Vegas. Je sais que la RĂ©gion Hauts-de-France y Ă©tait bien contrat de filiĂšre sera Ă©laborĂ© dans les prochains mois en collaboration entre l’État et les industriels eux-mĂȘmes afin d’atteindre les objectifs fixĂ©s d’ici 2025. Les technologies clĂ©s comme l’intelligence artificielle, les objets connectĂ©s et le big data seront bien sĂ»r au cƓur de ce contrat de filiĂšre et contribueront Ă  la sĂ©curisation des territoires intelligents, Ă  la sĂ©curitĂ© des grands Ă©vĂ©nements tels que les JO 2024 et Ă  la souverainetĂ© numĂ©rique. Des engagements rĂ©ciproques favoriseront une action coordonnĂ©es et efficace de l’ensemble des acteurs publics et privĂ©s, donc vous, de la filiĂšre. Nous avons besoin d’un secteur cyber fort. Je le redis ce sont aussi et surtout des enjeux de souverainetĂ© qui se le ministĂšre de l’IntĂ©rieur adoptera une feuille de route du ministĂšre dans le domaine cyber qui a Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e par la dĂ©lĂ©gation ministĂ©rielle aux industries de sĂ©curitĂ© et Ă  la lutte contre les cybermenaces DMISC avec l’ensemble de directions gĂ©nĂ©rales et services du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. Je voudrais saluer ce exercice inĂ©dit a permis de rĂ©aliser un audit et de constater que plus de personnels du ministĂšre ont Ă©tĂ© formĂ©s dans ce domaine et qu’ils sont rĂ©partis sur l’ensemble du territoire national, seulement 20 % d’entre eux sont en administration centrale. C’est dire le maillage territorial tissĂ© avec des compĂ©tences incontestables et dĂ©cisives en cas de crise travail s’est appuyĂ© sur l’état annuel de la menace cyber, qui est d’ailleurs consultable sur internet, Ă©galement rĂ©digĂ© par la DMISC et tous les services du ministĂšre. Il se veut Ă  la fois un outil de prĂ©vention et de sensibilisation des entreprises, grandes ou petites, des collectivitĂ©s territoriales, des services publics et des citoyens face Ă  ces nouvelles validation de cette feuille de route est imminente car je veux fixer les axes qui vont engager le ministĂšre de l’IntĂ©rieur pour les annĂ©es Ă  venir qui seront cruciales pour notre gouvernance cyber du ministĂšre sera renforcĂ©e. Le rĂŽle pilote de la DĂ©lĂ©gation ministĂ©rielle aux industries de sĂ©curitĂ© et Ă  la lutte contre les cybermenaces DMISC est confirmĂ©. Un nouveau dĂ©lĂ©guĂ© sera nommĂ© prochainement Ă  la suite de Thierry Delville Ă  qui je voudrais rendre hommage. Nous recrutons grĂące Ă  une politique RH innovante et audacieuse 800 agents supplĂ©mentaires, consacrĂ©s Ă  la lutte contre les cybermenaces au sein de l’ensemble des directions opĂ©rationnelles, et Ă  la sĂ©curitĂ© des systĂšmes d’ ministĂšre de lntĂ©rieur, c’est la sĂ©curitĂ©, qu’elle soit numĂ©rique et physique. Nous l’assurerons et ferons face aux menaces qui Ă©voluent en permanence. La traduction budgĂ©taire est forte pour le MI, comme en tĂ©moigne l’augmentation de 20 M€ du budget de la DGSI en matiĂšre d’équipements sĂ»r, j’aurais pu aborder d’autres questions. Je pense aux rĂ©flexions en cours au niveau interministĂ©riel sur l’identitĂ© numĂ©rique. Je pense, bien sĂ»r, aux rĂ©flexions en cours sur la preuve numĂ©rique et sur la possibilitĂ© pour nos services de police judiciaire d’accĂ©der aux donnĂ©es dĂ©tenues hors de l’Union et messieurs,Avec Christophe Castaner , nous proposerons au prĂ©sident de la RĂ©publique, au Premier ministre, le dĂ©bat d’une loi de programmation afin de fixer la vision Ă  long terme de notre politique de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure, fondĂ©e sur le continuum de sĂ©curitĂ©. La sĂ©curitĂ© doit ĂȘtre efficace sans ĂȘtre contraignante et elle est sans cesse renouvelĂ©e par l’urgence des situations Ă  traiter et des dĂ©fis futurs Ă  anticiper. Le progrĂšs gĂ©nĂšre autant sa partie lumineuse que sa partie sombre. Au travers de mes anciennes fonctions de DGSI, je connais tout particuliĂšrement ce contexte. Il nous revient avec toutes les femmes et les hommes de ce ministĂšre d’en combattre les effets nĂ©gatifs et d’en valoriser les bĂ©nĂ©fices au profit de nos concitoyens qui souhaitent ĂȘtre protĂ©gĂ©s tout en restant valeurs fondamentales sont les nĂŽtres. Il est dans notre mission de les protĂ©ger et de les dĂ©fendre, et encore plus Ă  l’ùre du numĂ©rique. La sĂ©curitĂ© est une course sans fin et comptez sur nous pour rester en sais aussi pouvoir compter sur vous vous remercie.

conduite sous stupéfiant premiere fois forum 2019