Comptesrendus Europe. L’Ascension de Skywalker Europe. 27 décembre 2019. Le dernier Star Wars met en scène une nekuia. Archives et discours. L’Armoire. Une traduction inédite de la Prix Nobel de littérature Olga Tokarczuk. 27 décembre 2019. D’abord publiée en 1987, la nouvelle intitulée L’Armoire est ensuite intégrée au recueil de nouvelles du même nom qui sera publié en Nousl’Europe, banquet des peuples, une certaine vision de l’histoire européenne. Si Architecture pèche par manque de volonté, un autre spectacle cette fois-ci salué par la critique en contraste avec la proposition de Rambert, offre une vision bien particulière de l’histoire politique contemporaine. Il s’agit de Nous l’Europe, banquet des peuples, d’après le texte éponyme de Pourjouer dans la pièce “Nous l’Europe, banquet des peuples”, de Laurent Gaudé et Roland Auzet, Emmanuel Schwartz a dû abandonner LEurope, l'ancienne, celle d'un vieux monde bouleversé par la révolution industrielle, et l'Union européenne, belle utopie née sur les cendre de ceux grandes guerre, sont l'alpha et l'oméga de ce texte en vers libres relatant un siècle et demi de constructions, d'affrontements, d'enthousiasme, de défaites et d'espoirs.À l'heure où certains doutent, où d'autres n'y croient plus, ce Enmettant en mots les marques de l'Histoire – l'industrialisation, les deux guerres mondiales, le communisme et la déchirure du rideau de fer, mai 1968 à Paris et à Prague, la lutte contre le terrorisme – Nous, l'Europe, banquet des peuples interroge le concept de fraternité, la responsabilité de l'individu dans le groupe, l'utopie de construire ensemble une société plus Seulesdates en Suisse, les deux représentations de «Nous l’Europe – banquet des peuples» ont enflammé le théâtre du Passage de Neuchâtel Produitpar le théâtre de l'Archipel, le nouveau spectacle de Roland Auzet, "Nous l'Europe, banquet des peuples", adapté d'un poème fleuve du prix Goncourt Laurent Gaudé, fait actuellement un bZHlmox. En ouverture du colloque "Inventer l’Europe" que nous vous proposons cette semaine, Thomas Römer, administrateur du Collège de France a noté que "Les appels à refonder l’Europe se multiplient". Si les organisateurs du colloque prennent acte de cet appel à "réinventer l’Europe", ils nous invitent aussi à "comprendre quand, où, comment et par qui l’Europe a été inventée et ainsi mesurer le champ des Europes à réinventer?".La première matinée des contributions s’est donc attachée au thème des "inventions de l’Europe". Comment penser une certaine polyphonie européenne?C’est dans ce cadre qu’en deuxième partie d’émission, vous pourrez écouter la contribution de Timothée Picard, professeur de Littérature générale et comparée à l’Université Rennes 2 sur "La construction d'un imaginaire musical européen, entre valorisation et critique". "Mon intervention, indique-t-il, voudrait tirer profit d’un double ancrage institutionnel. En tant que dramaturge et conseiller du Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence, je me situe à un endroit intéressant pour observer le rapport évolutif qu’une institution musicale représentative, née de la catastrophe de la Seconde Guerre mondiale, peut avoir avec l’Europe comme idée, valeur et institution. En tant qu’universitaire spécialiste des conceptions et représentations de la musique, je peux tenter de mettre en perspective ces observations en retraçant la manière dont, depuis l’entre-deux-guerres, l’imaginaire musical européen a été construit, promu et parfois critiqué, parallèlement au développement de l’Europe comme institution". Timothée Picard analyse en particulier de quelle façon l'Europe peut "hanter la musicographie de l'Entre-deux-guerres". L'écrivain Romain Rolland, également auteur de la première thèse de musicologie en France, met en avant l'image du "concert européen", cherchant "à penser une sorte de polyphonie européenne", rappelle-t-il. La figure et les œuvres de Beethoven, son "mythe", explique encore le chercheur, sont tirés, tantôt du côté de l'harmonie pour l'Europe, de la joie et d'un "idéal d'entente concertante entre les nations" et, tantôt du côté de "la souffrance", de "la critique de l'esprit européen", voire de la récupération nationaliste, sinon nazie, aux côtés de l’œuvre de Wagner. C'est donc l’ambivalence de cet imaginaire musical européen qui est également passé au spectre de l'analyse. Dans les années 1920-1930, le succès du jazz, entre fascination et rejet, est une alternative importante, note Timothée Picard. "Le jazz, c'est le moment où la musique savante européenne commence à devenir classique et à se penser en termes de canons et de répertoires. En réalité, ça a commencé déjà un siècle auparavant, notamment en se cristallisant autour de la figure de Bach, comme père de toute musique. Mais c'est quelque chose qui s'accélère. Au début du XXe siècle, la musique savante européenne commence à se penser comme telle, mais aussi à se penser comme en crise, fatiguée ou menacée, dans un contexte marqué par la hantise de la décadence et de la dégénérescence." "J'ai mal à l'Europe"Timothée Picard fait dialoguer littérature et musiques européennes. Paul Claudel use aussi de la métaphore musicale dans son œuvre pour parler de l'Europe. Le chercheur-dramaturge revient notamment sur un texte intitulé "L'Esprit européen". En 1936, Paul Claudel avance si l'on demandait à l'un de ses voisins d'omnibus, "Qu'avez vous, mon ami ou souffrez-vous?" Il vous répondra s'il était sincère "J'ai mal à l'Europe". En Europe, poursuit Claudel, il y a des différences qui sont des harmonies. Et par dessus tout cela, il y a un état général d'alerte et de mobilisation des cœurs et des esprits où chacun sent qu'il a la fois peur et besoin de tout le monde." Cette souffrance, cette vigilance, citées par Timothée Picard font écho à celles analysées par Patrick Boucheron, que nous retrouvons en première partie de notre diffusion, sur les inventions politiques de l'Europe. Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt. Titulaire de la chaire Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIᵉ-XVIᵉ siècle, Patrick Boucheron ouvre sa contribution par la question centrale et frontale de la défiance envers l'Europe, celle lointaine des technocrates, celle du "non" lors du référendum de Maastricht, ce "non" transformé en "oui", pour ne "pas casser", "ce qu'on a mis longtemps à construire". Il cite le beau texte "Nous, l’Europe, banquet des peuples", de Laurent Gaudé, texte poétique, mis en scène et en musique par Roland Auzet, au Festival d'Avignon, en 2019. "Il me semble, dit l'historien, qu'il faudrait effectivement partir de cette défiance, de ce malaise, de cette insuffisance. Qu'a-t-il manqué à l'Europe pour qu'elle suscite si peu d'adhésion démocratique?" Une très grande variété d'expériences politiquesDans une interview donnée au JDD en 2019, Patrick Boucheron a indiqué que pour lui "L’Histoire n'est pas une école de la fatalité, mais une philosophie pratique de la capacité d'agir des hommes et des femmes en société. Elle nous montre de quoi nous sommes capables, c'est-à-dire de beaucoup plus que ce que l'on croit. Pour ma part, à travers l'histoire des pouvoirs en Europe occidentale, je ne tente pas seulement d’éclairer le pouvoir de ceux qui nous gouvernent, mais aussi ce que nous pouvons face à eux." Patrick Boucheron analyse aujourd'hui pourquoi nous avons "tout intérêt à pluraliser sur la longue durée notre conception des inventions du politique en Europe et d’en dresser l’inventaire complet". "Dans tous les cas, indique-t-il, il s'agira de rejeter le préjugé 'continuiste' et de compliquer ainsi la généalogie des inventions politiques de l'Europe." "Le XVe siècle, rappelle Patrick Boucheron, se caractérise d'abord par une très grande variété d'expériences politiques qui ne laissent jamais réduire par l'histoire de la souveraineté ou de la construction des États-nations qui, à partir de la dissémination des pouvoirs symboliques, suite à la révolution grégorienne, et bien se caractérise par cette gamme d'expériences politiques, qui va de la théocratie la plus intraitable jusqu'à l'autonomie communale, en passant par toutes les nuances des républiques monarchiques, des États princiers, des dominations oligarchiques et cette gamme qui sature la classe des expériences possibles du gouvernement, elle ne se laisse pas réduire par le sage ordonnancement aristotélicien des régimes politiques, y compris lorsque cet ordre passe au crible de la pensée Aristotélico-thomiste la plus radicale, celle des théoriciens de la commune italienne." Au-delà "des étapes d'une histoire institutionnelle et constitutionnelle, la genèse d'une construction étatique", Patrick Boucheron s'attache à mettre en évidence une Europe, lieu d'inventivités politiques qui prend en compte toute la richesse des expériences "les lieux d'émergence hétérogènes, discontinus, qui forment autant d'expériences et qu'on va aller chercher dans leurs lieux d'émergence les villes, les communautés rurales, les groupes monastiques, les parentés aristocratiques et aussi les foules révoltées." Nous gagnons le Collège de France le 21 octobre 2022 aujourd’hui les inventions politiques de l’Europe et la construction d’un imaginaire musical européen." Pour prolongerNous, L'Europe, Banquet des peuples a été créé au Festival d'Avignon, repris à l'Opéra de Limoges en décembre 2021, au Théâtre Gérard Philipe Centre Dramatique National de Saint-Denis, en janvier 2022... Par ailleurs il sera possible d'assister à une représentation de "Nous, L'Europe, Banquet des peuples" de Laurent Gaudé, mis en scène par Roland Auzet au Théâtre de l'Atelier à Paris, du 7 au 29 mai 2022. Depuis plusieurs années, l’Europe est fâchée avec l’opinion qui ne voit en elle qu’une bureaucratie lointaine sans vision, bousculée et tétanisée par les dangers qui pointent à un horizon plus ou moins proche. Pour combattre l’euroscepticisme galopant, Laurent Gaudé, en proposant une histoire de l’Europe, donne des clés pour comprendre ce qu’elle a été, ce qu’elle est, ce qu’elle sera ou pas. Il affirme que l’Europe est la fille de l’épopée et de l’utopie », et développe cette idée-maitresse sous la forme d’un long poème en vers irréguliers, choix judicieux pour stimuler le désir d’Europe, cette jeune fille sans âge qui ne parvient plus à séduire. D’abord, il replace dans la continuité de l’Histoire, notre période actuelle que nous croyons exceptionnelle Les deux siècles qui nous précèdent ne sont que courses, fièvre, assauts et révolutions. … Depuis si longtemps, nous sommes citoyens de l’ennui. ». Il déroule les principales étapes traversées à partir du début du à partir du charbon dès 1830, il faut que ça chauffe » avec le développement progressif du prolétariat ouvrier. Le découpage de l’Afrique en 1885 entre les principales puissances européennes, étape décisive du colonialisme européen sur l’Afrique pour y puiser ses richesses naturelles innombrables et poursuivre la soumission violente de ses peuples. La boucherie de la guerre 14/18 à laquelle ces mêmes puissances européennes épuisées et décimées mettent fin en donnant un nouveau visage à l’Europe, faite de désirs de vengeance et de réparations. Fruits maléfiques qui donneront la deuxième guerre mondiale pendant laquelle l’horreur absolue des camps de la mort où l’homme est vaincu », ne peut plus être vraiment mises en mots.. Puis la Guerre froide » opposant deux blocs détenant l’arme atomique. C’est le temps des frontières infranchissables / et des barrières qui ne se lèvent plus.» Ces frontières s’effondrent, ainsi que les dictatures, rendant possible la réalisation d’une Europe unie, ouvrant le temps de la discussion partagée ». Et aussi à l’impuissance comme dans les Balkans… Cette ode à l’Europe n’a rien d’un satisfecit de fin de banquet. C’est un défi qu’il présente à nos cerveaux blasés et ennuyés. Sommes-nous vraiment conscients combien l’Histoire de l’Europe a été étonnante pendant ces deux siècles, au point d’avoir cru devenir le pivot autour duquel le monde entier allait tourner. Au long de ces vers, Gaudé harangue le lecteur, le tient en haleine par la forme du poème et fait appel aux écrivains et artistes à la fois témoins et prophètes. Pour finir ce qui pourrait s’appeler la Légende des deux derniers siècles, Laurent Gaudé emprunte à Frantz Fanon cette phrase de son livre le plus célèbre, Les Damnés de la Terre Chaque génération doit dans une relative opacité découvrir sa mission, la remplir ou la trahir ». Et nous invite au grand banquet où l’Europe redeviendra l’affaire des peuples ». Nous devrions toutes et tous apprendre par cœur les vingt-quatre derniers vers de ce poème. Et les réciter les uns aux autres quand nous ne savons plus où nous sommes, où nous allons, quand le fatalisme s’installe, quand le pessimisme, vertu suicidaire, l’emporte. Que l’ardeur revienne. » © Laurent Gaudé Nous, l’Europe – banquet des peuples » – Actes Sud – mai 2019 – 192 pages – 17,90 € Laurent Gaudé – photo France 24 Publié par JMPhil Pour partager ma passion pour les livres et tout ce qu'ils peuvent faire naître dans nos imaginaires, et changer incidemment notre vision du monde Voir tous les articles par JMPhil Publié juin 17, 2019octobre 3, 2019 Navigation des articles € € AdresseTHEATRE DE L'ATELIER 1 Place Charles Dullin PARIS 18 75018 ArtistesRoland Auzet, Karina Beuthe, Agathe Bioulès , Robert Bouvier, Nina Dipla , Rodrigo Ferreira, Laurent Gaudé, Yasin Houicha, Dagmara Mrowiec-Matuszak, , Stanislas Roquette, Artémis Stavridi, Thibault Vinçon Dates07/05/2022 2000 11/05/2022 2000 12/05/2022 2000 13/05/2022 2000 14/05/2022 2000 15/05/2022 1500 18/05/2022 2000 19/05/2022 2000 20/05/2022 2000 21/05/2022 2000 22/05/2022 1500 25/05/2022 2000 26/05/2022 2000 27/05/2022 2000 28/05/2022 2000 29/05/2022 1500 ParisThéâtre Du 07/05/2022 à 2000 au 29/05/2022 à 1500NOUS L'EUROPE, BANQUET DES PEUPLES de Laurent Gaudé Conception, musique et mise en scène Roland Auzet Avec Karina Beuthe Orr, Robert Bouvier, Nina Dipla / Artemis Stavridi, Rodrigo Ferreira, Yasin Houicha, Rose Martine, Dagmara Mrowiec-Matuszak, Stanislas Roquette, Thibault Vinçon, la Nébuleuse d'HIMA Faustine Berardo, Bro'Lee, Maxime Pillard & un ch ur préparation et cheffe de ch ur Agathe Bioulès Création Festival d'Avignon IN 2019, production déléguée l'Archipel, scène nationale de Perpignan L'Europe c'est une géographie qui veut devenir philosophie. Un passé qui veut devenir boussole ». Laurent Gaudé Nous, l'Europe, Banquet des Peuples est une pièce de théâtre musicale née d'une collaboration entre l'écriture de Laurent Gaudé Prix Goncourt 2004 et la mise en scène de Roland Auzet. Créée à l'occasion du Festival d'Avignon en 2019, elle est aujourd'hui sous le patronage de la Commission Européenne et labellisée PFUE2022. Vaste fresque historique et politique, ce banquet festif réunit douze acteurs, chanteurs et performeurs venus de toute l'Europe. De Grands Témoins seront invités afin de partager leur vision de l'Europe. Scénographie Roland Auzet, Bernard Revel et Juliette Seigneur Création et régie lumière Bernard Revel Création vidéo Pierre Laniel Musiques électroniques Daniele Guaschino Chansons composées et interprétées par La Nébuleuse d'HIMA Collaboration artistique Carmen Jolin Costumes Mireille Dessingy Assistant à la mise en scène et surtitreur Victor Pavel Régie générale Séverine Combes Régie son Julien Pittet Régie vidéo Justin Artigues Critiques Presse Laurent Gaudé rallume la flamme de l'Europe ! » Le Temps Une mise en scène ample, généreuse, sophistiquée sans être prétentieuse [ ] et on a rarement vu, ou plutôt entendu, une polyphonie aussi maitrisée, entre la parole, forte, portée par les comédiens, dans toutes les langues européennes, la musique, du chant de choral céleste au rock métal ou à la brutale pop, et le son sous toutes ses formes. » Le Monde L'écrivain Laurent Gaudé et le metteur en scène Roland Auzet unissent leur force pour redonner le goût de l'Europe dans un spectacle musical revigorant. C'est l'une des réussites les plus enthousiasmantes de ce début de Festival d'Avignon. » La Croix Un spectacle puissant et festif, un poème chantant aussi bien les convulsions que les trouées de lumières du récit de l'Europe. » La Dépêche du Midi Créée au Festival d'Avignon l'été dernier, Nous, l'Europe, Banquet des peuples avait fait sensation. À raison. La mise en scène de Roland Auzet du texte de Laurent Gaudé est spectaculaire. » La Nouvelle République L'Europe, l'ancienne, celle d'un Vieux Monde bouleversé par la révolution industrielle, et l'Union européenne, belle utopie née sur les cendres de... Lire la suite 6,99 € E-book - ePub Ebook Téléchargement immédiat 6,99 € Grand format Expédié sous 3 à 6 jours 18,80 € Vous pouvez lire cet ebook sur les supports de lecture suivants Téléchargement immédiat Dès validation de votre commande Offrir maintenant Ou planifier dans votre panier L'Europe, l'ancienne, celle d'un Vieux Monde bouleversé par la révolution industrielle, et l'Union européenne, belle utopie née sur les cendres de deux grandes guerres, sont l'alpha et l'oméga de cette épopée sociopolitique et humaniste en vers libres relatant un siècle et demi de constructions, d'affrontements, d'espoirs, de défaites et d'enthousiasmes. Un long poème en forme d'appel à la réalisation d'une Europe des différences, de la solidarité et de la liberté. Date de parution 01/05/2019 Editeur Collection ISBN 978-2-330-12153-2 EAN 9782330121532 Format ePub Nb. de pages 188 pages Caractéristiques du format ePub Pages 188 Taille 3 267 Ko Protection num. Digital Watermarking Biographie de Laurent Gaudé Laurent Gaudé est un romancier et un auteur de théâtre qui fait partie intégrante du panorama littéraire français du XXIe siècle. En 2004, il obtient le prix Goncourt pour son roman Le Soleil des Scorta. Son ouvre, traduite dans le monde entier, est publiée par Actes Sud. Nous, l’Europe banquets des peuples est de la même veine que de Sang et de lumière. Indignation, colère, passion ,la violence du verbe, le tout au service d’une poésie épique. Il m’est difficile d’être objectif avec la poésie ou la prose de Laurent Gaudétellement je la trouve juste éprise d’un souffle incandescent, J’ai offert ce livre à l’une de mes filles en lui écrivant un petit texte sur la page de garde. Ce sera ma chronique / critique de Nous, l’Europe banquets des peuples Par dessus les Flandres Et jusqu’au cours du Rhône Le banquet de l’Europe est une nécessité Depuis 4 générations l’Europe à survécu à la fin de l’ère industrielle, A une soif coloniale qui a découpé des territoires comme un damier A La cruauté de deux guerres mondiales qui ont laminé les hommes, A l’idée qu’il pouvait y avoir des hommes inférieurs A La construction d’un mur A des dictatures sur les terres portugaises, espagnoles, grecques. L’Europe est revenu de tout malgré sa Technocratie, Malgré sa difficulté à entendre les peuples Elle continue à mal entendre A mal entendre le ressac de la Méditerranée A mal entendre le souffle des Européens. Les nationalistes parlent à ses frontières Et pourtant l’Europe n’a jamais été aussi nécessaire pour éclairer le monde Alors n’ayons pas peur des utopies, du partage, de l’invention, des colères salvatrices. C’est à cette génération , la vôtre mais aussi encore un peu la nôtre, D’emporter notre Europe dans un fracas d’idées et de rêver plus grand. Festoyez au Grand banquet des peuples. Navigation de l’article

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